|
| The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] | |
| Auteur | Message |
---|
Ellian M. Mickealson Brand New Ripper Male
♦ Age : : 40 ♦ Date de naissance : : 19/12/1983 ♦ Humeur : : Alpha Man ♦ Job : : Promise I'm not a serial killer
♦ Messages : : 500
About me ♦ Are you dangerous :: (180/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Lun 13 Sep - 10:23 | |
|
La nuit voilait mes yeux d’une fine nappe opaque. L’obscurité ambiante enveloppait mon corps et me réchauffait le cœur et l'esprit. J’adorai cette sensation d’immersion et de volupté. Je baissai les yeux sur le comptoir du bar. Jack, le barman, sourit en me tendant un verre de Scotch. Il avait peur, je pouvais le voire à son air pincée. Je réprimai un éclat de rire moqueur. Il ne fallait pas que je l’achève tout de même.Je me retournai doucement.
De mon coin, je pouvais avoir une vue d’ensemble sur la pièce tout en restant discret. REDHOUSE, était le seul bar de Manhattan où les trois espèces de garous pouvaient se mélanger sans s’entretuer. L’alcool avait un effet très bizarre sur ces bêtes. Je regardai une jeune louve se déhancher au rythme de la musique forte. Je me détournai, arrogant. Mes incubes étaient partout dans la pièce, avec pour seule instruction : Faire couler le plus de sang garou possible. Je bu une gorgée de ma liqueur piquante, impatient de voire le spectacle sanguinaire qui n’allait pas tarder. Je souris en scrutant les visages. Les filles étaient bien fichue ce soir, mais pas assez pour me faire abandonner mon verre rafraichissant. Mes yeux se posèrent sur une paire de longues jambes, puis sur quelques beaux déhanchés, plus par habitude que par envie. Depuis quelques jours, j’étais d’humeur casanière. Je regardai l'entrée en commandant un second verre. Je sentais Jack s’activer à ma gauche.
« Tu as aussi peur que ça ? » M’enquis-je subitement, sans le regarder. « Je … » Commença-t-il. « Vous êtes le chef incube. » « Je suis un client. » Corrigeai-je amusé.
Il me tendit un verre en tremblant. Les humains sont des êtres tellement surprenants que s’en est presque ridicule. Je commençais à peine à me noyer dans mes réflexions lorsque mes yeux accrochèrent ceux de cette jeune femme. Je la connaissais de vue, il me semble. Je plissais les yeux dans un effort de mémorisation … En vain. Ses iris était aussi bleus que l’océan, aussi sombre que les abîmes de mon âme. Comment ai-je pu oublier une telle créature? Je me levai d’un bond, faisant sursauter le barman au passage. L’inconnue me toisa du regard. Elle semblait avoir meilleure mémoire que moi. Je lui souris, intrigué. Sa robe moulante ceinturait parfaitement sa silhouette. Je m’approchai à pas de veour. Il y avait quelque chose de bestial en elle, mais ce n’était pas une garou. Son énergie était moins violente, où elle savait bien le cacher. Je me concentrai sur ses lèvres ampoulées, presque pulpeuses. « Je te connais. » Soufflai-je une fois à sa hauteur. « Mais je ne me souviens pas de ton nom. Tu ne me l’a jamais dis. »
Je fis une moue de séducteur.
Dernière édition par Daemon J. Forbes le Sam 4 Juin - 14:14, édité 1 fois |
| | |
Heileen A. Wellington Hunter Hybride [ Loup ]
♦ Age : : 37 ♦ Date de naissance : : 25/05/1987 ♦ Humeur : : changeante! ♦ Loisirs : : Infiltrer ♦ Job : : Hunter
♦ Messages : : 176
About me ♦ Are you dangerous :: (100/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Lun 13 Sep - 11:07 | |
| Les escaliers du bar descendaient dans les ténèbres engloutissant le peu de lumière des réverbères du dehors. La porte d'entrée claqua dans mon dos manquant de me faire sursauter. Je parvins à ne pas laisser mon coeur s'emballer. Il ne manquerait plus qu'un de ces Monstres puisse sentir ma nervosité et j'étais foutu. J'enlevai mes lunettes pour les placer au creux de mon décolleté. Une vieille femme aux longs cheveux blonds décolorés et aux yeux verts quelconques me prit ma veste pour l'échanger contre un ticket de récupération. Je la dévisageai, ne comprenant pas sa présence en ce lieu de perdition, mais elle me renvoya un regard morne. Un frisson me parcourut quand je me rendis compte qu'elle ne pensait à rien. En réalité, elle se moquait de savoir où elle se trouvait pourvu qu'elle ne reste pas assise dans le noir chez elle. A sa place, j'aurais largement préféré les ténèbres rassurantes de chez moi plutôt que celles d'un antre de démons. Mais comme disait feu mon mentor: "tout est relatif au sein de l'espèce humaine". Je poursuivis mon chemin m'assurant que je ne pouvais rien pour cette pauvre femme. Je priai un moment pour le salut de son âme avant de revenir à la réalité en entrant au sein même du bar. Redhouse... Un nom d'usage vu le nombre d'Incube présent parmi les Garous en tout genre. L'envie d'alerter le gérant du bar de ce qui se tramait me saisit mais je me fis violence m'empêchant de me compromettre. Ma cible n'était qu'à quelques mètres effrayant le barman qui devait se demander comment il arrivait encore à servir sans renverser la moitié de ses bouteilles à côté des verres. Jack était un homme intelligent: il avait de suite reconnu Daemon, le chef des Incubes. Cette saleté d'engeance souriait ravit de son petit effet sur un innocent. Nos regards se croisèrent. Ses yeux étaient d'un rouge proche de celle du sang qu'il ne manquerait pas de verser avant la fin de cette nuit, sans aucun doute. Il semblait se demander qui je pouvais bien être mais ne s'en rappelait, visiblement, pas. Je ne pus m'empêcher de le toiser avec suffisance. Daemon ne se préoccupait que de très peu de gens voir de personnes à part de lui-même. Il prenait puis jetait sans même s'intéresser à ses victimes. Comme tous les autres Monstres de son espèce. Il s'approcha de moi avec une démarche sûre et déterminée. Bien sûr, il y mettait tout son savoir faire, c'était plaisant à regarder mais il me suffisait de croiser ses yeux vermeils pour ne rien ressentir d'autres qu'une vague appréciation. J'avais déjà tué des types plus moches que lui. Ça m'avait d'ailleurs gâcher un peu mon plaisir d'ailleurs. Pour une raison inconnue, je ne supportais pas la laideur. Mon envie ne s'éveillait qu'en face de personnes spéciales. Il fallait concéder que les Incubes étaient spéciales mais pas suffisamment pour que j'en oublie ma mission.
« Je te connais. » Souffla-t-il une fois à ma hauteur. « Mais je ne me souviens pas de ton nom. Tu ne me l’as jamais dis. »
Une envie de lui griller la cervelle me saisit quand il afficha son sourire de séducteur à deux balles - que j'aurais été ravie de lui coller entre les deux yeux d'ailleurs-. Je connaissais suffisamment ma cible pour savoir que lui offrir le sourire de gourdasse et les battements de cils qui avaient fait craquer les autres avant lui, n'étaient pas de son goût et l'aurait fait fuir dans la micro-seconde. Alors je plaçai un sourire moqueur et légèrement condescendant sur mes lèvres couvertes d'un rouge carmin et répondit simplement:
" Mais tu ne me l'as jamais demandé Daemon."
Je m'approchai du bar et m'y assis.
" Une vodka, Jake." Commandais-je.
Jack hocha la tête et me servit mon verre, les mains tremblantes. Cet homme me faisait pitié. J'aurais aimé lui conseiller de partir mais avec Monsieur Macho dans mon dos, cela aurait été une idée peu lumineuse.
|
| | |
Ellian M. Mickealson Brand New Ripper Male
♦ Age : : 40 ♦ Date de naissance : : 19/12/1983 ♦ Humeur : : Alpha Man ♦ Job : : Promise I'm not a serial killer
♦ Messages : : 500
About me ♦ Are you dangerous :: (180/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Lun 13 Sep - 12:19 | |
|
« Mais tu ne me l'as jamais demandé Daemon. »
Elle se moquait ouvertement de moi. Les battements de son cœur harmonieux et réguliers prouvaient que je ne lui inspirait pas la moindre peur, bien qu’elle connaisse mon nom et sûrement mon statut aussi. Etait-elle stupide ou juste inconsciente de la menace que je pouvais constituer. Elle marcha devant moi, hautaine et confiante. Elle avait le don d’exciter mes sens endormis depuis le début de la soirée. J’adorais, j’exultais. Ma langue claqua dangereusement contre mon palais et je la suivis comme un automate, subjugué ou plutôt curieux d’en savoir plus sur cette femme qui se croyait fatale. Son odeur particulière trompait ma raison. Je ne savais pas dans quelle catégorie la placer. Je plissai les yeux en frôlant doucement sa chevelure ébène. La texture de ses poils n’était décidément pas celle des garous, mais je m’accordai le bénéfice du doute.
« Pareil que la demoiselle. » Lançai-je en prenant place à ses cotés.
Elle n’était pas spécialement belle, mais son profil était parfaitement dessiné. J’essayai de filtrer ses émotions à travers ses gestes et ses pensées, mais l’alcool brouillait ma vision. Je voyais mes facultés olfactives et legilimens au plus bas. Je fronçai les sourcils, contrarié. Il fallait que je me rabatte sur mon arrogance légendaire.
« Tu crois que je devrais te demander ton nom ? » Hasardai-je sèchement. « Il serait plus courtois de te présenter directement. »
Ses bras nus et les lunettes de soleil accrochés à sa poitrine captivaient toute mon attention. A chaque mouvement, à chaque bribe j’avais envie de lui sauter dessus afin de planter mes dents un peu partout sur son corps si attractif. Je sirotai ma Vodka, bercée par l’illusion de sa peau si délicieuse. Bizarrement, je l’imaginais avoir un arrière goût ferreux qui ne me déplaisais pas tant que ça. Je posai ma main sur le comptoir montrant ainsi l’énorme bague noire qui ornait mon doigt. Elle était horrible, mais alors là moche à souhaits. Pourtant je ne l’enlevais que très rarement. Je m’étais habitué à sa laideur depuis le temps. Je relevai mes yeux vermeils sur la jeune inconnue toujours silencieuse. J’épiai toutes ses réactions, c’était quelque chose que je pouvais sentir et voire. Elle lança un regard furtif au barman. Elle avait pitié de lui, un sentiment atroce presque écœurant. Je serrai mon poing sur la table.
« Jack, tu devrais partir d’ici. » Lançai-je sans aucune émotion dans la voix. « Dans quelques minutes mes incubes sortiront de l’ombre. Pars ! »
Je la regardai sans l’air d’y toucher.
« Et pense à remercier Chaos desiderio en partant. » Me moquai-je en pointant la jeune brune.
|
| | |
Heileen A. Wellington Hunter Hybride [ Loup ]
♦ Age : : 37 ♦ Date de naissance : : 25/05/1987 ♦ Humeur : : changeante! ♦ Loisirs : : Infiltrer ♦ Job : : Hunter
♦ Messages : : 176
About me ♦ Are you dangerous :: (100/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Lun 13 Sep - 12:50 | |
| " Tu crois que je devrais te demander ton nom ? Il serait plus courtois de te présenter directement."
J'éclatais d'un rire bref en entendant sa contrariété transparaître dans sa voix. Il était facile de rendre cet Incube arrogant fou furieux. Un peu trop de confiance en soi, un manque de peur face à sa personne et il partait en vrille. Nous restâmes un long moment silencieux. Je regardais les Incubes s'activer. Chacun avec une ou deux proies qui seraient incapables de fuir lorsque le moment de la boucherie arriverait. Mes doigts se crispèrent autour de mon verre que je portai à mes lèvres sèches. Même si tout mon corps semblait serein, il n'était rien de mes pensés. Je ne voulais pas que ce massacre ait lieux. Pourtant il fallait laisser Daemon agir à sa guise et de toute façon, il me permettait d'éliminer un sacré paquet de Monstres. Règle numéro cinq: ne jamais rechigner lorsque l'ennemi vous mâche le boulot.
« Jack, tu devrais partir d’ici. » Lançai-il subitement sans aucune émotion dans la voix. « Dans quelques minutes mes incubes sortiront de l’ombre. Pars ! »
Nos yeux se croisèrent une nouvelle fois avant qu'il ne fixe l'horrible cailloux à l'une de ses mains. Il n'y avait rien dans ses prunelles vermeilles. Rien d'humainement possible. Juste un flot de moqueries, de mesquineries et d'assurance. Cette même assurance que mon mentor avait eu avant de finir la tête en bouilli. Je vidai mon verre d'une traite. Il ne fallait pas que je brûle les étapes. Je devais avant tout rentrer dans ce cercle fermé qu'étaient les Incubes et bien m'y implanter avant de tous les faire sauter.
« Et pense à remercier Chaos desiderio en partant. » Se moqua-t-il en me jaugeant froidement.
Mon coeur s'emballa le temps d'un battement mais je le contrôlais assez rapidement.
"Tu vois, tu n'as pas eu besoin de mon aide pour te souvenir de mon nom! Tu n'es pas complètement ravagé par ce que tu bouffes!" Rigolais-je, amusée." Alors tu prévois un petit festin en cette fin de nuit?"
Je regardai Jack prendre son sac et partir en vitesse de la boîte comme s'il avait le feu aux fesses.
" Je ne savais pas que tu pouvais être généreux ou alors prévois-tu d'envoyer l'un de tes laquais le poursuivre pour une petite chasse au lever du soleil?"
|
| | |
Ellian M. Mickealson Brand New Ripper Male
♦ Age : : 40 ♦ Date de naissance : : 19/12/1983 ♦ Humeur : : Alpha Man ♦ Job : : Promise I'm not a serial killer
♦ Messages : : 500
About me ♦ Are you dangerous :: (180/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Lun 13 Sep - 18:35 | |
|
Elle agissait comme si nous étions les meilleurs amis du monde. Je la toisai du regard durant un moment, tentant de me connecter à son esprit mais encore une fois ma vision était complètement brouillée. Bizarre, l’alcool atténuait mes pouvoirs mais ne les annulaient pas pour autant. Je plissai les yeux, elle était occulumens. C’était la seule explication plausible. Je me levai et m’approchai délicatement d’elle. Elle avait cette force que je ne savais nommer et qui me faisait perdre le nord.
« Chaos Desiderio… » Répétai-je. « Ce n’est pas ton nom mais je suppose que c’est comme ça que je devrais t’appeler. »
Je pinçai les lèvres.
« Et évites de dire que je suis généreux, je pourrais me froisser. »
Sa voix mielleuse trahissait son dédain et sa résignation. Elle voulait se mesurer à moi, cette simple pensée suffisait à titiller mon esprit. Je me tus quelques instants avant de réaliser qu’elle avait fait allusion à mon régime alimentaire royal. En effet, j’étais une fine bouche et me contenter de la racaille afin d’apaiser les crampes de mon estomac … Trop peu pour moi ! Il me fallait de la chair 100% garou. Après tout le sang pur était plus exquis, plus doux au palais.
« Et toi qu’est-ce que tu bouffes ? » M’enquis-je dans l’espoir d’en apprendre plus sur son espèce. « Tu n’es pas une incube. Pas encore en tout cas. »
Un sourire mesquin se traça sur mon visage malsain. Il n’était pas question de cacher ma vraie nature, ni de masquer mes « bonnes » intentions. Repeupler Manhattan était une mission qui me tenait particulièrement à cœur. Je posai une main sur son bras chaud puis la tirai derrière moi. Arrivé au centre du bar, je levai ma main libre vers le plafond puis j'ouvris ma paume. C’était le signal ! Les incubes apparurent dans la fosse noyée dans un nuage de fumée noire. Le spectacle allait commencer, et je ne voulais absolument pas que mon inconnue se fasse massacrer par un autre que moi. Je m’engageai dans la foule, et la fit sortir en un clin d’œil. Je souris à peine en croisant ses yeux limpides et sereins. Je me sentais différent, comme connecté à une dimension parallèle. Elle m’hypnotisait, faisait chavirer mes instincts de démon comme aucune de l’avait fait avant. Le charnel était décidément un mystère de la nature. Je la poussai vers la façade et me collai doucement à elle. Mes gestes étaient affectueux, rien à voire avec mes coups d’un soir ou avec mes envies bestiales. Je me découvrais autre, et ce sera bientôt le cas pour elle aussi.
|
| | |
Heileen A. Wellington Hunter Hybride [ Loup ]
♦ Age : : 37 ♦ Date de naissance : : 25/05/1987 ♦ Humeur : : changeante! ♦ Loisirs : : Infiltrer ♦ Job : : Hunter
♦ Messages : : 176
About me ♦ Are you dangerous :: (100/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Lun 13 Sep - 18:58 | |
| Je sentis un léger fourmillement au niveau de mon esprit. Il devait sans doute tenter de le percer pour découvrir qui j'étais et ce que je faisais là à lui parler comme si nous nous connaissions depuis toujours. Je faillis éclater de rire mais me contentait d'un petit sourire dédaigneux relevant le coin de mes lèvres. Il s'approcha de moi, me toisant de toute sa hauteur. Dommage pour lui que j'aie l'habitude d'être plus petite que les hommes qui m'entourent. Visiblement j'avais réussi à titiller l'intérêt de sa Seigneurie Incube en cherchant le conflit.
"Et toi qu’est-ce que tu bouffes ? » S'enquit-il avec mesquinerie. « Tu n’es pas une incube. Pas encore en tout cas. »
Dieu que je haïssais cet air suffisant planté sur son visage mais ma vengeance ne viendrait que plus tard quand le subterfuge lui éclaterait au visage. Mes mains me démangèrent un instant, m'ordonnant de lui arracher les yeux et de les lui faire manger mais je n'en eu pas le temps. Il me tira derrière lui jusqu'au centre de la pièce. Je suivis son bras des yeux. Sa main s'ouvrit. Mes oreilles bourdonnèrent au moment où les Incubes se jetèrent sur leurs proies. Des cris emplirent la salle. Des bruits de luttes vaines suivirent. Les Garous n'avaient aucune chance face aux Incubes. Ces derniers avaient trop bien préparé leur coup. Les sorties étaient soigneusement gardées. Les Garous un peu plus forts que les autres avaient été entouré de plusieurs Incubes. Il était trop tard. J'assistai au spectacle sans vraiment y faire attention. J'avais assisté à pire. Daemon me tira jusqu'à l'extérieur. Il me poussa doucement contre le mur en se collant à moi. Je fronçai légèrement les sourcils. Les Incubes étaient réputés pour leurs bestialités, leurs forces brutes lors de leurs moments intimes. Enfin autant qu'on pouvait l'être dans une rue. Même déserte. Les gestes doux perdaient ma raison: bon ou mauvais. Un être mauvais ne pouvait faire preuve de douceur. Merde! Un Incube était un Monstre et ce qu'il était entrain de faire ressemblait bien trop à un moment privilégié entre deux êtres normaux.
"Comptes-tu me compter fleurette, Daemon?" Me moquais-je à voix basse pour briser ce moment trop étrange pour moi.
|
| | |
Ellian M. Mickealson Brand New Ripper Male
♦ Age : : 40 ♦ Date de naissance : : 19/12/1983 ♦ Humeur : : Alpha Man ♦ Job : : Promise I'm not a serial killer
♦ Messages : : 500
About me ♦ Are you dangerous :: (180/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Lun 13 Sep - 20:47 | |
| Elle ne répondait à aucune de mes caresses mais me suivait sans trop rechigner. Mes paroles résonnait à peine quelques secondes dans l’air, avant de disparaitre. Je la regardai intrigué. Son corps se raidissait sous l’effet de mes caresses, pourtant mes ardeurs étaient modérées. Je m’éloignai d’elle tout un coup.
« Comptes-tu me compter fleurette ? » Se moquait-elle.
Ses mots parvenaient à mes oreilles comme un sifflement strident et dérangeant. Ma fierté en prenait en coup sans que cela ne me blesse profondément. Au fond peu m’importait ses paroles insensées, elle ne connaissait de moi que le strict minimum, un peu comme tous les habitants de cette ville : Daemon Forbes, Alpha incube et sûrement le plus vieux de tous. Arrogant, mesquin et manipulateur ! Oui ses informations devaient se résumer à ça. Je plaquai ma main sur sa mâchoire que je serrai avec force. Ma bouche se posa sur la sienne sans aucune émotion. Je ne ressentais rien, sauf la chaleur de mon démon. Son corps n’était pas aussi fragile qu’il paraissait, elle avait du muscle mine de rien. J’écartai ses jambes d’un coup de pied avant de rire aux éclats.
« Les violeurs, c’est ça ton fantasme ? » Ricanai-je. « Tu ne croyais pas si bien tomber … »
Je glissai mes doigts dans ses cheveux puis tirai dessus sans ménagement. Je n’étais pas du genre guimauve bordel de merde ! Moi ? Fleurette ? Je sortis une dague noire de la poche de mon jean, et fis glisser la lame le long de ses joues puis de son cou. Sa peau était si douce que j’aurai pu la charcuter d’un seul coup. Je me concentrai sur ses clavicules saillantes, puis sur la naissance de ses seins. Je déchirai sa robe moulante d’un geste net. J’avais fait exprès de la blesser, je voulais qu’elle ressente la douleur puis la peine. Son sang rouge coulait le long de son abdomen. Je me penchai et le léchai comme une bête. Elle avait effectivement bon goût. Mes iris se comprimèrent sous l’effet du liquide. L’odeur de l’hémoglobine stimulait mes papilles et mon désir. Chaos Desiderio, était comme un instrument de musique : Enivrante et inspirée sans que je puisse pour autant capturer l’essence de son âme. Je laissai tomber mon arme à terre et revins à mon occupation principale : La cajoler. Ses yeux s’étaient assombris et sa bouchée frémissait de froid. Le vent glacial soufflait dans la rue, agressant son corps à moitié nu mais ce n’était pas mon problème. Je m’en foutais même royalement si elle crevait écrasée par la violence de notre étreinte. J’ouvris la braguette de mon pantalon et posai ses deux mains de part et d’autre mon bassin.
« Ne bouge pas. » Soufflai-je. « Je te tuerai sinon. »
Je ne savais pas pourquoi je lui avais glissé ce conseil. Lors de nos ébats mes douleurs remontaient à la surface, plus virulentes et plus brûlantes que jamais. L’orgasme d’un démon c’était la peine qu’il ressent. Ça n’avait rien à voire avec les maux des humains où leurs blessures physiques. Cette douleur était douce et pétillante. Elle secouaient chaque partie du corps et de l’esprit même. Mon énergie était dupliqué et dévastatrice. Un seul faux mouvement et la petite desiderio ne serait plus qu’un lointain souvenir.
Je me penchai et bisoutai son cou puis ses épaules. Je n’étais plus maître de la situation à présent, j’étais en transe guidé par une force supérieure qui ne demandait qu’à atteindre les sommets du plaisir charnel.
Dernière édition par Daemon J. Forbes le Sam 4 Juin - 14:27, édité 3 fois |
| | |
Heileen A. Wellington Hunter Hybride [ Loup ]
♦ Age : : 37 ♦ Date de naissance : : 25/05/1987 ♦ Humeur : : changeante! ♦ Loisirs : : Infiltrer ♦ Job : : Hunter
♦ Messages : : 176
About me ♦ Are you dangerous :: (100/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Lun 13 Sep - 21:26 | |
| Je déglutis en voyant ses yeux carmins s'obscurcirent. Je l'avais un peu trop titillé sur ce coup-là.
« Les violeurs, c’est ça ton fantasme ? Tu ne croyais pas si bien tomber … »
Sa voix eut à peine le temps de m'arriver aux oreilles que je dû brider tous mes instincts de survis de réagir à sa soudaine violence. J'avais crû être capable de supporter la violence destructrice d'un Incube... Je l'avais sincèrement cru. Foutaise! Mon mentor avait eu raison: à force de jouer les bravaches, on finit par tomber sur une épine plus grosse que soi! Daemon Forbes était mon épine en ce moment précis. Mon corps se crispa quand je vis la dague noire sortie de la poche de son jean. Ma main commença le chemin pour une prise d'arrêt mais je me fis violence pour la laisser soigneusement pendre derrière ma hanche droite. Sur ce coup là non plus, je n'avais pas été très inspirée. Je n'avais fait que merder depuis le début. Peut-être qu'infiltrer les Incubes avait été l'une de mes idées les moins lumineuses. Je déglutis légèrement en sentant la lame entrer en contact avec ma joue. Je frissonnai alors qu'il la faisait glisser de plus en plus bas. Il lui suffirait d'un simple petit coup. Un tout petit. Et adieu Heileen. Bizarrement la seule chose que mon cerveau trouva à faire ce fut se focaliser sur mon rosaire: pourvu qu'il ne lui prenne pas l'idée de le couper en morceaux. J'y tenais moi à ce bijoux. Il déchira ma robe d'un geste ample qui déchira la peau de mon abdomen. Un cri étranglé de douleur et de surprise mélangé à quelque chose d'indescriptible m'échappa. Mes mains se serrèrent en poings. Ne pas répliquer. Ne pas répliquer. Mes mains se posèrent sur ses épaules alors qu'il léchait mon sang. Un réflexe stupide. Je grimaçai de douleur alors que sa langue râpait ma peau et ma blessure. Mes doigts rentrèrent dans sa peau brûlante. La vache! C'était douloureux mais aussi très étrange comme sensation. En tous les cas, Daemon semblait trouver, dans cet échange, un plaisir certain. Le vent soufflait dans la ruelle mais je n'avais pas froid. Quelque chose bougeait au fond de moi. Cette même chose qui frémissait joyeusement quand je tuais quelqu'un et que son sang coulait sur moi. C'était la même sensation insidieuse, malfaisante qui me donna envie de fuir et de ne plus jamais revivre ce genre d'expérience. Ce genre de choses qui me faisait me demander si j'étais encore assez Humaine. Je ne pus plus réfléchir quand il se releva pour me fixer. Ses yeux étaient plus clairs, sa bouche était couverte de mon propre sang que j'eu envie de nettoyer. Mon coeur cogna dans ma gorge. Ma bouche s'ouvrit dans un frémissement léger. Je le regardai ouvrir son pantalon puis placer mes mains sur ses hanches. Je m'agrippai à lui avec un mélange de peur et d'attente morbide.
« Ne bouge pas. Je te tuerai sinon. »
Cette fois, je laissais libre court à mon coeur qui se mit à marteler ma poitrine avec force. Il se pencha et embrassa mon cou, mes épaules, mes clavicules. Mon corps tremblait par secousse minime alors qu'il y prenait ce qu'il voulait. Ne pas bouger. Juste ressentir ce que je pouvais ressentir. Cette chose en moi grimpa jusqu'à me submerger complètement. Ma tête se renversa sur le côté, offrant mon cou à la moindre morsure fatale. Mes ongles se plantèrent dans sa peau brûlante, m'ancrant comme je le pouvait alors que je m'ordonnais à rester statique. Mon souffle se brisa. Un cri m'échappa malgré moi. Seigneur que je me haïssais. |
| | |
Ellian M. Mickealson Brand New Ripper Male
♦ Age : : 40 ♦ Date de naissance : : 19/12/1983 ♦ Humeur : : Alpha Man ♦ Job : : Promise I'm not a serial killer
♦ Messages : : 500
About me ♦ Are you dangerous :: (180/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Lun 13 Sep - 23:09 | |
| Je n’entendais sa voix qu’à moitié. J’étais trop subjugué par mes propres sentiments pour m’inquiéter des siens. En tout cas elle était vivante, je pouvais encore sentir son cœur battre contre ma paume. Mes mouvements de va-et-vient s’accéléraient au rythme de sa respiration complètement saccadée. Je gémis à mon tour. Mon cœur pompait toute mon énergie, tandis que mes mains continuaient de se balader sur son corps. Elle dévia la tête m’offrant une magnifique prise de son cou fin. Je voyais clairement ses veines se contracter. Je plaquai mes lèvres sur sa peau, en sueur, et la léchai en m’exultant. C’était une sensation nouvelle à chaque fois, à chaque victime. Les humains n’avaient pas tous le même goût. La diversité des saveurs était surprenante, je découvrais des sensations que je n’avais jamais osé imaginer.
Chaos, ce surnom ne lui allait pas aussi bien tout compte fait. Je me décalai pendant un cours instant lors duquel j’enlevai ma veste en cuir noir. Mes yeux se posèrent sur son visage, puis sur sa poitrine. Son petit air arrogant à deux sous avait presque disparu. Elle semblait fatiguée, éprouvée par un trop plein de sensations nouvelles. C’était ça la vie d’incube : une éternité vouée à la plus douce douleur du monde. Je sentis mon bas-ventre crépiter et ma gorge piquer.
« J’espère que tu n’es pas déjà inconsciente. Ce n’est que le one shot … » M’amusai-je.
Je postai mes mains derrière son dos puis l’attirai délicatement vers moi. Sa bouche entrouverte trahissait le rude moment qu’elle venait de passer. Je la serrai contre moi avant de la prendre à bout de bras. Son corps semblait plus frêle, moins attirant aussi. Je lançai un regard en biais à son abdomen presque ouvert, puis le recouvrit de ma veste. Avec toute la merde qui circule dans les rues, elle risquait une infection en restant à découvert.
« Je sais que tu m’entends, alors je vais te parler pour que tu ne tombes pas dans les vappes. » Commençai-je. « Chaos desiderio, où qui que tu sois, les événements qui risquent de se produire dans les heures à venir seront durs. Très durs. Et je doute que je puisse rester à tes côtés. Je ne suis pas ce genre de créateur. »
Je parlai en gardant les yeux rivés sur le chemin que j’empruntais. Mes pas étaient étrangement bruyants, comme si je marchai dans une immense marre de sang et de poussière. Je sentis la jeune femme gigoter dans mes bras, mais pas assez fort pour que je lâche prise.
« Je te conseille de choisir un alpha rapidement, mais il y a de fortes chances que je sois l’alpha de ton alpha. » Me moquai-je. « Nous saurons donc amenés à nous croiser mais je t’interdis de me parler. Soyons clairs, je ne te sauve pas la vie. Enfin pas dans le sens littéraire. »
Les mots sont une arme à double à tranchant, toutefois je détestais le silence quand il devenait pesant. Puis dans ce cas, je me devais de bavarder avec cette idiote en phase transitoire. Je m’approchai d’un réverbère allumé – le seul de toute la rue apparemment-. Elle avait les yeux fermés, mais je la secouai assez pour qu’elle les ouvre. Je regardai leur couleur, elle n’avait pas changé. Je fronçai les sourcils.
« Qui es-tu ? »
|
| | |
Heileen A. Wellington Hunter Hybride [ Loup ]
♦ Age : : 37 ♦ Date de naissance : : 25/05/1987 ♦ Humeur : : changeante! ♦ Loisirs : : Infiltrer ♦ Job : : Hunter
♦ Messages : : 176
About me ♦ Are you dangerous :: (100/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Mar 14 Sep - 7:00 | |
| Ma vision s'était brouillée en une myriade de couleurs et de sensations plus fortes les unes que les autres. C'était la première fois que je vivais une expérience pareille. C'était.. grisant. J'étais épuisée et à la fois complètement survoltée au point que mon corps ne savais même plus comment réagir. Il restait inerte dans les bras de l'Incube qui se foutait allègrement de moi.
"J’espère que tu n’es pas déjà inconsciente. Ce n’est que le one shot … "
Inconsciente? Il rêvait. Il posa sa veste sur ma plaie qui saignait toujours. Voilà où se trouvait une autre partie de mon problème: j'avais perdu trop de sang. J'étais peut-être plus résistante que la moyenne mais pas insensible aux pertes de sang. S'il voulait je pouvais lui ouvrir le bide, moi aussi. Je ne suis pas certaine qu'il s'en sortirait aussi bien que moi.
« Je sais que tu m’entends, alors je vais te parler pour que tu ne tombes pas dans les vapes. Chaos desiderio, où qui que tu sois, les événements qui risquent de se produire dans les heures à venir seront durs. Très durs. Et je doute que je puisse rester à tes côtés. Je ne suis pas ce genre de créateur. »
Jamais je n'aurais pensé que Daemon m'offrirait une porte de sortie aussi grande que celle d'un hangar. Il me donnait presque tout le mode d'emploi d'une bonne petite victime d'Incube. Ok! Il m'avait plutôt bien malmenée mais d'aussi méchant qu'il ne le pensait. L'envie irréprésible de lui montrer mon regard inchangé me saisit. Bien sûr... Autant lui donner le flingue pour m'abattre. Je tentais de trouver une position plus appropriée pour voir où cet abrutit m'emmenait avec ses pas d'éléphants dans un magasin de porcelaine. Ma bouche s'ouvrit pour lui claquer dans la tronche qu'il faisait autant de bruits qu'une troupe de musiciens scolaires mais je la refermais aussi tôt.
"Je te conseille de choisir un alpha rapidement, mais il y a de fortes chances que je sois l’alpha de ton alpha. Nous saurons donc amenés à nous croiser mais je t’interdis de me parler. Soyons clairs, je ne te sauve pas la vie. Enfin pas dans le sens littéraire. »
Eyh bien! C'était un discours charmant. S'il le faisait à chacune de ses victimes, je me demandais pourquoi aucune d'entre elles ne lui avait arraché la gorge pour le faire taire. Ha oui! Elles sont toutes dans les choux à ce moment-là. Charmant! Charmant! Le silence s'installa. Ca faisait un bien fou. C'était affolant. Tout à coup je fus secouer dans tous les sens. La bile me monta dans la gorge. Il voulait que je lui gerbe dessus ou quoi? Mue par un réflexe idiot, j'ouvris les yeux. Et merde.
« Qui es-tu ? »
Je failli rigoler en lui lançant un jouer: "Tadam!" mais m'abstins. Pas sûre que mon humour soit à son goût. Je le forçai à me poser par terre. Je m'accrochai quelques secondes encore à lui le temps que le monde cesse de bien vouloir tanguer et de bien positionner sa veste sur ma plaie sanguinolente. Je réfléchis au moyen le plus sûr de me sortir de ce pétrin. Aucune idée lumineuse en vue. Je pinçai mes lèvres, indécise quant à la marche à suivre quand un camion arriva dans notre direction lancé à toute vitesse. Je restai un moment interdite, les yeux fixés derrière lui. J'eu juste le temps de l'attraper par le bras et de le tirer sur le côté avec moi. Le sol était vraiment dur. Je secouai la tête légèrement en me redressant difficilement. Un grognement m'échappa alors que je plaquais ma main contre mon abdomen à nu. Génial. J'allais mourir par excès de confiance. Une fois en Enfers, j'en connaissais un qui allait me faire la fête joyeusement. Mon regard passa sur les décombres brûlant et fumant du poids lourd encastré dans le mur près duquel nous étions quelques instants plus tôt. A première vue, j'avais eu assez de force pour nous faire faire un petit saut sur le trottoir opposé. Je croisai le regard vermeil, un peu hagard, de Daemon. Un petit rire moqueur m'échappa:
" Moi non plus, je ne t'ai pas sauvé la vie. Pas dans le sens littéraire."
Mon corps retomba lourdement sur le sol. Un de mes bras se posa sur mes yeux toujours bleus. J'avais commis une énorme erreur en le sauvant alors que j'aurais pu sauver seulement ma peau. Je senti mon bras glisser hors de mon visage et mes paupières s’alourdirent. J'eu juste le temps de voir une dernière fois le visage du chef des Incubes que je devais tuer et par un étrange phénomène que je ne m'expliquerait qu'avec ceci: "j'étais entrain de crever", je lâchai:
" Moi, c'est Heileen!"
Et l'idiote du village aussi! Mais ça, c'était une info secondaire.
|
| | |
Ellian M. Mickealson Brand New Ripper Male
♦ Age : : 40 ♦ Date de naissance : : 19/12/1983 ♦ Humeur : : Alpha Man ♦ Job : : Promise I'm not a serial killer
♦ Messages : : 500
About me ♦ Are you dangerous :: (180/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Mar 14 Sep - 20:14 | |
| Ses yeux étaient toujours aussi bleus que la mer … Je la dévisageai, intrigué. Il n’y avait aucune raison pour qu’elle résiste à la transformation. Son visage était livide et son front en sueur. Je me penchai afin de renifler son odeur enivrante … Elle n’était plus aussi alléchante que le début. Elle respirait la mort et la fatigue. Dieu que je détestais la faiblesse.
Je la posai délicatement au pied su réverbère, juste au coin de la rue. La jeune femme s’agrippa à moi, suffocante. Sa main tremblait et ses lèvres avaient pris une teinte violette proche de la couleur de sa robe. Je souris hautain.
« Tu vas mourir si tu ne me dis pas. » lançai-je sans aucune émotion dans la voix. « Remarque tu risques de mourir si tu me le dis aussi … »
Tuer n’était pas un problème. Je n’avais pas de conscience à proprement dis, et j’avais tendance à vite oublier le regard effrayant de mes victime. Je ne sais pas si c’était une bonne chose ou si plutôt je devais m’inquiéter alors je n’y pensais pas trop. Je me contentai de tuer rapidement, correctement. Je plongeai mes yeux dans les siens une seconde fois, Chaos desiderio me regardait à peine. Elle semblait fixer un point lumineux derrière moi, peut-être s’agissait-il du fameux tunnel de la mort. Je m’accroupis attendri par cette scène. Son abdomen saignait toujours autant. Je retirai ma veste afin d’examiner ses plaies béantes. Je n’y étais pas allé avec le dos de la cuillère mais elle avait voulu joué avec moi. Je suis un mauvais perdant, peut-être aurai-je dû la prévenir…
« Tu te vides de ton sang … » Fis-je remarquer.
Elle fronça légèrement les sourcils. Une grimace de mépris n se dessina sur mon visage. Je posai mes deux mains sur son abdomen et tentai une légère pression afin de stopper l’hémorragie, mais l’entaille était trop profonde. L’idée de lui faire boire quelques gorgées de mon sang me vint à l’esprit. En effet, mon corps était capable de se régénérer à la minute près. Je détaillai son visage, méritait-elle une telle faveur ? Bien sûr que non !
J’étais complètement noyé dans mes pensées, tiraillé par la folle envie de la tuer et celle de lui épargner sa misérable vie. Je déglutis en plissant les yeux. Elle ne bougeait à peine, et ne parlait pas du tout … Enfin, jusqu’au moment où elle me sauta brusquement dessus, sans aucune raison apparente. Nos corps collés se retrouvèrent projetés de l’autre côté de la rue. Je me redressai rapidement, méfiant. Que lui avait-il pris ? Je détournai le regard afin de voire un énorme engin encastré dans un mur en face. Nous l’avions échappés belle … Grâce à elle. L’admettre me filait la gerbe. Je la fusillai du regard, fou de rage. Si je n’avais pas entendu le camion c’était bien à cause d’elle aussi, et elle osait affirmer m’avoir sauvé la vie ? Sait-elle seulement que je suis l’Alpha Incubus ? Que je suis immortel tant que je le voulais ?
« Tu crois peut-être que je vais te remercier ? » Sifflai-je. « Tu m’as évité une petite secousse … A peine. » Je la détaillai du regard, attendant n’importe quel réaction ou remarque acerbe de sa part mais rien ne sortit d’entre sa bouche frémissante. Son bras glissa hors de son visage, dévoilant ses paupières closes. Je m’approchai d’elle et la secouai de mon pied.
« wake up desiderio …. »
Elle bougea légèrement en me soufflant son nom. Je sentis mon visage de détendre. Cette vue avait quelque chose de pathétique et de particulièrement … Touchant. Je devais bien l’avouer.
« Et bien maintenant tu deviendras chaos desiderio, ma future incube … » Promis-je sobrement.
C’était la seule façon que j’avais trouvé de lui promettre la vie, sans paraître niais ou dégoulinant. Je lançai un regard à sa plaie puis à ma veste étalée de l’autre côté de la rue. Je traversai la route en un clin d’œil afin de reprendre ma dague, restée dans la poche. Je soupirai avant de revenir vers le corps inerte de chaos. Elle n’avait pas bougé d’un cil. Elle n’avait même pas laissé échapper sa douleur. C’était … remarquable. Je retirai mon T-shirt et le déchirai d’un coup.
« Tu te rends compte que je vais m’ouvrir les veines ? » lançai-je en faisant une incision au niveau de mes poignets. « Tu ne seras pas comme les autres … Tu ne seras vraiment pas comme les autres. »
|
| | |
Heileen A. Wellington Hunter Hybride [ Loup ]
♦ Age : : 37 ♦ Date de naissance : : 25/05/1987 ♦ Humeur : : changeante! ♦ Loisirs : : Infiltrer ♦ Job : : Hunter
♦ Messages : : 176
About me ♦ Are you dangerous :: (100/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Mar 14 Sep - 20:56 | |
| « Tu crois peut-être que je vais te remercier ? Tu m’as évité une petite secousse … A peine. »
Mes paupières étaient devenues trop lourdes pour que je les ouvre et que je le fusille du regard en lui disant qu'au moins grâce à moi, sa gueule d'abrutit n'avait subi aucun dommage qui l'aurait mis à la diète pour une durée indéterminée. Qui avait dit, un jour, que toute bonne action était toujours récompensée? Il n'avait jamais dû rencontrer un seul Monstre de toute sa minable petite vie pour oser déblatérer une ineptie pareille. En plus, il osait me pousser du bout de son pied en m'ordonnant de me lever. Une fois en Enfers, je ferais tout pour obtenir le droit de revenir le hanter nuit et jour jusqu'à ce qu'il se suicide et que je puisse le faire rôtir avec moi. Je le jurais. Une image s'imposa à moi. La photo de ma mère que mon mentor gardait précieusement entre deux pages de sa Bible Hunter.
"Heileen" Soufflais-je légèrement en voyant la photo se matérialiser sous mes paupières closes.
C'était mon mentor qui m'avait appelé par son prénom à elle et d'y ajouter son nom de jeune fille: Andrew. Qui était aussi son prénom à lui, au passage. Heileen Andrew. Ma mère. Tuée par un loup-garou alors que je n'avais que sept ou huit ans, je ne savais plus très bien. Que faisait-elle sur le chemin des Enfers qui s'ouvraient à moi? Elle aurait du se trouver au Paradis à gambader avec les Bisounours volant en riant aux éclats de ma connerie profonde. Et où se trouvait mon père? Et bien maintenant tu deviendras chaos desiderio, ma future incube … Me parvint la voix de Daemon me faisant revenir à la réalité un peu douloureuse quand même.
Ma future incube..... Hein? Non!Non! Non! Moi vouloir mourir là. Une Incube moi? Ma tête avait vraiment morfler pour avoir une telle hallucination auditive. Ou alors c'était lui qui avait pris un sale coup dans la tronche?! C'était possible aussi! Si je faisais la morte, il m'abandonnerait peut-être ici? D'ailleurs, je ne sentais plus sa présence tout à coup. J'allais mourir en plein milieu d'une rue à moitié à poil, le bide ouvert. Whoua! C'était une mort hyper glamour et super classe. J'en aurais ri si je n'avais pas peur de provoquer plus de douleur que je n'en ressentais en cet instant.
« Tu te rends compte que je vais m’ouvrir les veines ? Tu ne seras pas comme les autres … Tu ne seras vraiment pas comme les autres. »
J'ouvris les yeux pour le voir se couper un de ses poignets. Ce type était barge! Complètement givré. Ça ne servirait à rien. Je ne pouvais pas me transformer. Il s'approcha de moi. Une grimace de dégoût se forma sur mon visage. J'avais froid et en même temps, je sentis la température augmenter en voyant le sang couler de sa plaie.
"Non!" Grognais-je, les dents serrés et le fusillant du regard.
Qu'il aille se faire foutre... Que ma mission aille se faire foutre... je sentais que j'allais droit dans le mur si j'acceptais ce sang. Et c'était inconcevable. La mort valait mieux! Surtout face à son faciès d'arrogance que j'avais envie de briser en milles morceaux.
" La prochaine fois, je laisserai ta tronche de beau gosse se faire brûler et tu seras incapable de copuler pendant au moins deux jours!"
|
| | |
Ellian M. Mickealson Brand New Ripper Male
♦ Age : : 40 ♦ Date de naissance : : 19/12/1983 ♦ Humeur : : Alpha Man ♦ Job : : Promise I'm not a serial killer
♦ Messages : : 500
About me ♦ Are you dangerous :: (180/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Mer 15 Sep - 21:35 | |
| C’était la deuxième fois qu’elle murmurait son prénom. Etait-elle entrain de délirer ? Je posai ma main sur front brûlant. En effet, elle délirait. Je soupirai en la regardant. Son état était déplorable mais il fallait avouer qu’elle l’avait bien cherché. Et même si je la prenais en pitié, je ne me sentais pas coupable pour autant.
Mes mains se crispèrent sous l’effet de la douleur. Tsss … Je gâchais mon sang si précieux pour cette écervelée. Je me retirai de sa plaie et regardai mes entailles se refermer spontanément. C’était une sensation chatouilleuse mais bizarre.
« Tu devrais te sentir mieux maintenant. » Soufflai-je en me décalant.
Elle m’agressait verbalement pour la énième fois, mais je n’avais plus envie de rentrer dans son petit jeu. Mon sang tâchait la peau nue de mon torse, et mon abdomen ferme. Je pris les morceaux de mon T-shirt, dans le but me nettoyer mais un gémissement de la jeune brune me rappela son existence. Sa blessante n’était pas des moindres … Ce n’était pas étonnant aussi. J’avais l’habitude de bien commettre mes ignominies.
« Mes dons d’infirmières laissent à désirer mais … Quand il faut y aller.»
Je déposai le tissu sur son abdomen ouvert. Là, il fallait la redresser. Je me penchai à sa hauteur et la pris dans mes bras. Elle était gelée, presque morte. Je regardai son visage immaculé par le sang et ses lèvres gercées. Il y avait quelque chose de fascinant dans ses traits à mi-chemin entre l’Homme et l’animal. Etait-ce une erreur d’essayer de sauver sa misérable vie ?
Sa peau entrait en contact avec la mienne, chatouillant cette présence démonique qui sommeillait en moi. Être incube était une liturgie, un doux sentiment de liberté et de pouvoir. Chaos frissonna dans mes bras, le remède commençait à faire son effet. Elle se tortilla légèrement alors que je faisais un nœud sur deux bouts de tissu. Quel dommage, un Ralph Lauren !
« Tiens toi tranquille, tu veux ? » Râlai-je presque.
Elle devait me faire confiance. Pas que je le veuille, mais sa vie en dépendait. Mes envies réelles étaient d'un tout autre genre à vrai dire. Aucune relation avec la confiance ou la cucuche manie de la fidèlité. Ce que je voulais c'était faire d’elle un monstre, un démon de luxure qui ne jure plus que par le charnel et le sexe. Je voulais bafouiller toutes ses certitudes et ses croyances qui faisaient d’elle ce personnage vil et arrogant. I’m the only God in here bitch ! Je la reposai par terre. Mes mains se plaquèrent presque automatiquement contre ses épaules frêles. Je me collai à elle. Mon visage contre le sien. Sa peau contre la mienne. Je lui embrassai la tempe puis l’oreille.
« Tu me dois la vie. A présent je te possède. Tu es as toute à moi. » Susurrai-je en continuant de la caresser. Mon désir montait en moi une deuxième fois comme une forte dose d’adrénaline. Mon coeur s'affolait et ... Mon entre-jambe aussi.J’éclatai de rire. « Si tu dois mourir un jour. Ce sera de mes mains. Tu m’appartiens chaos desiderio … » |
| | |
Heileen A. Wellington Hunter Hybride [ Loup ]
♦ Age : : 37 ♦ Date de naissance : : 25/05/1987 ♦ Humeur : : changeante! ♦ Loisirs : : Infiltrer ♦ Job : : Hunter
♦ Messages : : 176
About me ♦ Are you dangerous :: (100/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Jeu 16 Sep - 0:06 | |
| Tu devrais te sentir mieux maintenant.
Il avait vraiment cru, dur comme fer, que j'étais entrain de crever et pourtant, il était resté à mes côtés jusqu'à me donner son propre sang. J'avais à faire avec un Incube possédant une saleté de conscience démoniaque attardée ou quoi? Moi qui aurait juré qu'il allait me laisser sur ce trottoir à agoniser. J'aurais pu me traîner dans un coin et il m'aurait juste fallu la nuit à roupiller pour me réveiller le lendemain dans l'après-midi en meilleure forme - ma blessure était quand même pas mal dans son genre- puis j'aurai pris quelques jours sabbatiques le temps de laisser mon corps se réparer de lui-même. Mais non, il fallait que monsieur joue les bonnes soeurs. Enfin dans son cas, les Prêtres de bas étages. C'était ma veine. Je sentais mon corps se refroidir alors que le mécanisme de guérison s'enclenchait. Je ne sais pas trop comment décrire ce phénomène étrange mais je guérissais plus vite qu'un humain normal mais moins qu'un Monstre. Pendant le processus de guérison, mon corps se transformait de l'intérieur. Rien de visible à l'oeil externe. Juste une myriade de sensations nouvelles, exacerbées, qui me poussaient parfois à des gestes ahurissants. Je devais souvent manger de la viande crûe très saignante et ma température corporelle chutait considérablement. Pour une quasi végétarienne comme moi, c'était un moment de pur bonheur!
Mes dons d’infirmières laissent à désirer mais … Quand il faut y aller.»
En plus, maintenant il bandait ma plaie avec son propre t-shirt. Un Incube avec une conscience? En fait, j'étais morte et tombée en Enfers. Les Monstres possédaient une conscience et j'étais moi-même un Sérial Killer. Puta*n! C'était ça l'Enfers alors? J'allais passer l'éternité entourée de mes pires ennemis devenus aussi doux que des agneaux? Sympathiques? Ils allaient m'offrir le thé à seize heures et le couvert le soir venu? Je m'étranglai légèrement. Je les imaginais vivre dans des maisons blanches, avec des jardins couverts de fleurs, se levant le matin, se saluant tous et achetant chez le boucher leurs kilos de viandes fraîchement coupées. Cette vision était horrible! HO-RRI-BLEUH! Et que foutait-il l'autre à me soulever comme ça pour me coller contre son corps brûlant? Il ne fondait pas avec une température pareille? C'était insupportable.
« Tiens toi tranquille, tu veux ? »
N'empêche, Daemon avait toujours la même voix horripilante suintant le mépris et la fatigue la plus totale. Drôle d'Enfers. J'ouvris les yeux pour le voir s'affairer sur ma blessure. Il serra le tissus avec doigté. Il regardait son travail avec un air qui ne me disait rien qui vaille. Le genre qui me donna envie de prendre mes jambes à mon cou mais il eut tôt fait de plaquer mes épaules au sol en se tenant par-dessus moi, le regard un peu fou. Là, ça ressemblait plus à ma vision de l'Enfers. Il était collé à moi, le visage près de mon oreille après avoir embrassé ma tempe, ses mains sur mon corps et le sien visiblement très content de cette proximité glauque.
Tu me dois la vie. A présent je te possède. Tu es as toute à moi. Si tu dois mourir un jour. Ce sera de mes mains. Tu m’appartiens chaos desiderio …
" Il faut arrêter la drogue, Daemon Forbes! Ca ne te réussit pas!" Crachais-je, commençant à retrouver un peu de force. " Je n'appartiens à personne! Et tu m'as peut-être aidé mais je t'ai aidé avant. On est quitte alors vire de là"!
Non mais il croyait quoi lui? Que j'allais le laisser me refaire un trou dans le corps? J'avais été cinglée une fois, pas deux. J'apprenais vite mes leçons. Sauf que, comme j'y avais pensé, mon corps,lui,me trahissait. C'est dans ce genre de situation que l'on peut être contente de ne pas être un mec: on peut faire semblant qu'un geste ou une intention physique ne nous touche pas. Daemon avait fourré sa bouche dans mon cou, mordant ma peau. Et avec ma guérison enclenchée, j'avais ce genre d'envie bien plus fort que la normale. Cependant la seule fois où j'avais obéi à mes besoins pendant une période de guérison, j'avais failli bouffer mon amant. Je lui avais arraché un gros morceau de chaire de son épaule gauche. J'entendais encore ses hurlements de douleur et je sentais encore le goût du sang dans ma bouche. Je plaquai mes mains sur son torse rendu légèrement rugueux par mon sang collé à sa peau et tentai de le repousser. Ouais...Sauf que pour mon corps "pousser" ne signifiait pas la même chose que moi. Je me retrouvai avec Daemon plaqué contre mon corps, mes jambes remontées contre ses hanches et nos bas ventres pressés l'un contre l'autre à travers nos vêtements. Vive le tissus! Ce besoin urgent était atroce. Et ce que Daemon entreprenait était vraiment délicieux. Mais me retrouver à mordre sa peau au niveau de sa clavicule et mes ongles enfoncées dans le bas de son dos me glaça littéralement. Je le repoussai et m'éloignait de lui, pliée en deux, le souffle court. Merde! Merde! J'avais été sur le point de réitérer ma première expérience. Même si c'était un Monstre, je refusais de revivre ce moment de bestialité inexplicable. Je chassai son sang coulant sur ma bouche d'un revers de la main.
"Ne t'approche pas!" ordonnais-je froidement.
|
| | |
Ellian M. Mickealson Brand New Ripper Male
♦ Age : : 40 ♦ Date de naissance : : 19/12/1983 ♦ Humeur : : Alpha Man ♦ Job : : Promise I'm not a serial killer
♦ Messages : : 500
About me ♦ Are you dangerous :: (180/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Ven 17 Sep - 2:49 | |
| Je continuais à être persuadé que cette fille était différente de toutes les autres … Ce n’était pas un sentiment bénin mais plutôt une suspicion fatigante et oppressante. Mon entre-jambe pressé contre le sien semblait en feu. Je n’aimais pas cette sensation. C’était une sorte de dépendance qui me bouffait de l’intérieur, et peut-être bien de l‘extérieur aussi. Je déglutis avant de sourire. Je voulais atténuer le caractère sombre de mes traits autant que possible. Chaos se tortillait sous moi. Elle semblait cicatriser à une vitesse fulgurante. Mon sang était un remède miracle mais elle guérissait tout de même plus vite que la moyenne. Je fronçai les sourcils … So weird !
Elle avait l'air en transe, comme possédée par quelque chose de malsain. Elle se collait à moi puis se rétractait à la vitesse de la lumière. Je n’aimais pas ce caractère indécis. Je la fusillai du regard avant de la serrer par la gorge. Ma bouche s’ouvrit dans une expression horrifiante. J’avais peut-être des élans d’affection pour mes victimes mais cela n’enlevais en rien ma bestialité ni ma cruauté. J’aimais le sang et son odeur poissonneuse presque nauséabonde. J’aimais le gout de la chair fraîche et la sensation de peur qui se dégageait des humains. Je sifflai entre mes dents tel un serpent prêt à attaquer.
« Je te touche si je veux … »
Je détestais recevoir des ordres, spécialement d’une crevarde que j’avais empêché de crever. Sa voix était parvenue à mes oreilles tel le bourdonnement désagréable d’un essaim de guêpes. Je clignai des yeux avant de la transpercer du regard. Je percerai son mystère à jour, et cela même si je devais l’accueillir dans l’antre de mes enfers.
Je lâchai prise et me fendit dans l’air. Une fois debout, je lui lançai un regard plein de dédain et d’assurance. J’étais sûr de gagner contre elle. C’est pas que je me sentais supérieur, mais ... j’étais supérieur !
« Tu pourras te relever dans quelques heures. Suis mon odeur … Et tu trouveras la cachette des Incubes. Il te suffit de montrer ta blessure et tu entreras. Chaos desiderio.»
Je m’interdisais de l’appeler par son prénom réel. Il était trop joli pour une femme des enfers. A présent elle faisait partie d’un monde qui regorgeait de sang et de pouvoir. Un monde différent et noir. Le mien. Tout ce qu’elle était n’était plus qu’un vilain souvenir …
« Les autres ne te laisseront jamais atteindre mon trône mais … Surprend-moi... » Ris-je provocateur. « D’accord ? » Lançai-je en lui écrasant la jambe droite.
Je lui fis un baiser volant avant de tournant les talons, ma dague entre les mains et mon torse à la merci du vent. |
| | |
Heileen A. Wellington Hunter Hybride [ Loup ]
♦ Age : : 37 ♦ Date de naissance : : 25/05/1987 ♦ Humeur : : changeante! ♦ Loisirs : : Infiltrer ♦ Job : : Hunter
♦ Messages : : 176
About me ♦ Are you dangerous :: (100/100) ♦ My relationships ::
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] Ven 17 Sep - 18:15 | |
| Je serrai les dents alors qu'Abrutis Premier du Nom m'avait gentiment écrasé la jambe gauche. Heureusement, rien de grave mais ... Quel enflure! Je le regardai partir, assise par terre, ma blessure guérissant rapidement. Et pour la première fois de ma sombre vie, j'étais entrain de remettre en question une mission. Pas pour épargner Abrutis Premier mais parce que je merdais sérieusement. J'avais baisé avec un Monstre. Enfin j'avais laissé un monstre faire et... Bordel! J'avais apprécié ce moment! Je me relevai sérieusement en pétard. Je resserrai les pans de ma robe autour de moi. La prochaine fois, je me contenterai d'un jean et d'un joli chemisier. Au moins je ne serais pas totalement à poils au milieu d'une rue paumée à me geler les miches. J'avançai, le pas rapide, en longeant les murs des buildings. Mon chez-moi m'attendait pour une douche qui paraîtrait dans le Livre des records comme étant la plus chaude et la plus longue depuis des siècles.
[b]Un monstre livré avec un cerveau peut se montrer redoutable, ma fille. S'il prend le temps de réfléchir, il finira par te baiser joyeusement en te découpant en petits morceaux qu'il bouffera au petit-déjeuner le lendemain matin.[/b
Merci très cher Mentor de retourner le couteau dans la plaie. Bien que là, le couteau soit en fait une lance de guerrier romain. Longue. Pointue. Et sacrément bien enfoncée dans... ouais... On va s'arrêter là! Je poussai un lourd soupir. Voilà, c'était fait. J'avais atteint la limite que tout bon Chasseur ne devait jamais dépasser et la question qui allait me coûter la vie était simple: allais-je la dépasser? Si c'était le cas, revenir parmi les Chasseurs allaient tenir du Miracle. Soit parce que j'allais crever avec ma cible. Soit parce qu'ils allaient me crever dès qu'ils entendraient parler de moi. Ha! Ha! Dans les deux cas, j'étais la super gagnante! Pour un peu je me mettrais bien à chialer toutes les larmes de mon corps en courant me blottir dans mon lit une place, au milieu de tout ce que j'avais pu laisser traîner autour de lui. Pour un peu mais fallait pas déconner non plus.
Daemon s'était amusé avec moi, j'avais tenté de suivre son rythme et j'avais failli me laisser distancer. Ouais.. d'accord! Je m'étais fait distancer. Mais de peu. Heureusement. Sinon pourquoi m'aurait-il "invité" - rigolons un coup - à le suivre dans sa petite demeure? Pour me voir me faire buter par sa charmante famille? Ou peut-être pour me voir les buter, moi? La première proposition est la bonne, vous venez de gagner un aller simple vers les Enfers. Pour le retour, faudrait voir avec Abrutis Premier à la fin du séjour. J'étais d'accord: j'allais partir en séjour gratuit à Pourraveland! La partie allait être serrée et l'enjeu à la hauteur de nos efforts: lui à tenter de percer mon mystérieux secret dont je ne connaissais rien et moi, à le rayer de la surface de la terre. Je savais maintenant ce que Daemon voulait. Et je ne décevais jamais une attente quelle qu'elle soit! J'entrai chez moi avec une question existentielle: allais-je mettre des lentilles rouges pour faire croire à ma transformation ou allais-je simplement accentuer mon côté mystérieux avec mes yeux bleu?? La fin de nuit était dure avec moi!
|
| | |
Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] | |
| |
| | | | The real met. PV : [ Heileen A. Wellington ] | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |