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 You can be afraid [ PV = A. Louanne Raseberry]

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Ellian M. Mickealson
Ellian M. Mickealson
Brand New Ripper Male


♦ Age : : 40
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MessageSujet: You can be afraid [ PV = A. Louanne Raseberry]    You can be afraid [ PV = A. Louanne Raseberry]   EmptyLun 13 Sep - 15:12

    CENTRAL PARK avait connu une évolution surprenante depuis le temps. Je crois bien avoir assisté à tous ses changements, et c’était assez impressionnant. La vie à Manhattan avait prit une tournure que je n’avais jamais imaginé, malgré le fait que j’aie toujours voulu faire sortir mon espèce de l’ombre. Je soupirai en traînant les pieds tout le long de l’allée principale. Le Parc était en ruine et pourtant des petits humains osaient s’aventurer plus loin afin de prendre part à des jeux d’enfants. Je reniflai l’air à plein poumons, certain de pouvoir sonder la présence d'un garou mais rien. Il n’y avait personne d’intéressant à traquer.

    Je marchai parmi les feuillages et sur les petits cailloux éparpillés sur le sol. La liberté avait un petit quelque chose de déprimant, d’ennuyeux aussi. Je clignai des yeux en me dirigeant sobrement vers un banc désert. Le vent chaud s’engouffrait dans narines, et jouait avec mes cheveux mal coiffés. Je ramenai ma tête en arrière histoire de stimuler un peu mon cerveau. J’étais à la ramasse … Mais alors là vraiment décalé du monde extérieur. Mon corps semblait vivre au ralenti imprimant en lui un tumulte de sensations toutes aussi fortes les une que les autres. Je sentais les traits de mon visage se tendre et se distendre sous l’effet de mes émotions. Je grimaçai ennuyé: Alors ça, c’était bien fait pour ma gueule ! Ça m’apprendra à me souler jusqu’à pas d’heure !
    Je grinçai en me redressant. Je ne sentais plus ma tête, et ma vraie douleur résidait dans mon absence de migraine. Etrange !

    Je lançai un regard furtif sur le parc, les silhouettes se fondaient dans le brouillard sans que je ne puisse distinguer un visage alléchant. Putain c’était pas ma journée … Où du moins c’est ce que je croyais. Elle est apparue dans mon champ de vision telle une salvation, ou un cadeau bénit des Dieux. Elle était jeune, mignonne et son cœur battait la chamade. Je la sentis frémir dès que nos regards se croisèrent. Elle avait peur, c’était clair! Je souris amusé puis je fis la moue.

    « Je te tiens compagnie ? » Proposai-je en allant à sa rencontre. Ma main s'était presque machinalement dirigée vers son visage enfantin. Je l'invitais ouvertement à rejoindre mon banc désert.
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MessageSujet: Re: You can be afraid [ PV = A. Louanne Raseberry]    You can be afraid [ PV = A. Louanne Raseberry]   EmptyLun 13 Sep - 19:24

    Dring. Dring. Dring. Mon portable qui vibre sur la table de chevet, et une silhouette que je discerne mal qui râle sous les draps, et mon oreille qui vient instinctivement s'abattre sur ma tête. Saleté de portable. Une tête blonde sort de sous la couette et me hurle de faire taire ce boucan. Elle, c'est une amie qui foutue dehors par l'homme de sa vie a passer la nuit avec moi, pour changer. Parce que l'homme de sa vie est étrange, qu'ils passent leur temps a se disputer, mais Copine chérie retombe toujours dans les bras de son prince charmant. Elle dit qu'elle l'aime, moi je comprends pas grand chose. J'éteins l'appareil qui manque de tomber sur la jolie moquette grise de mon appartement. Ça aurait pas été sa première chute, moi je m'en fiche, tant qu'il fonctionne, il peut laisser libre cours a ses envies suicidaires. Regard sur l'heure. Merde, je suis en retard. Pourquoi est ce que le réveil sonne a cette heure là aussi ? Je saute du lit, attrape de quoi m'habiller en vitesse, sort de l'appartement en courant, re-rentre précipitamment, attrape ma veste et sort a nouveau en courant. Tant pis pour la copine qui me hurle de pas la laisser toute seule, moi, j'ai des cours a suivre, un avenir a tracer. Bordel. Arriver devant l'université, y a plus personne dans les couloirs et le cours a déjà commencé. Je le savais, je m'en doutais, j'aurais même pas du me lever. Alors je sort de ma poche un paquet de cigarette, en porte une a mes lèvres, l'allume. Un jour, j'arrêterais de fumer. En fait, j'attends le nouvel an, pour les bonnes résolutions. Tout le monde fait ça.

    Mes pieds, je sais pas exactement où est qu'ils me mènent, tout ce que je sais, c'est que j'avance, parmi des gens aux regards vide. Lorsque pour la toute première fois j'avais mit les pieds ici, là ville n'avait rien de semblable au paysage chaotique que je découvrais a présent. Chacun semble craindre son voisin, particulièrement depuis les récentes agression. Moi, je suit ça de loin. Les créatures anormales, je les aime bien, mais de loin. Presque instinctivement, je passe la main sur ma cicatrice. On la voit bien, trop bien même, pas évident de la cacher en été. Je laisse échapper un frisson, un homme me croise, me bouscule. Pas même un regard qu'il s'enfuit déjà en courant, son sac sous le bras, comme un voleur. Nuage de fumée toxique. J'aimais bien ma vie d'avant, c'était tellement plus simple. Enfant, je vivais dans une grande maison, avec un jolie jardin, et deux parents pas tout a fait naturels qui eux au moins m'aimaient. J'étais heureuse, j'étais une princesse, c'était simple. Nouveau nuage de fumée. La cigarette, ça fait pas vraiment jolie princesse.

    Ma journée s'annonçait donc plutôt banale, sans lui, je serrais certainement rentrée a l'appartement, j'aurais enfilé un vieux pantalon et regardé la télé en mangeant des chocapics. Je souris. C'est bête, je sais. Mais sa voix sort de nul part. Je la connais sa voix, alors voilà, je fais un pas en arrière, mais y a sa main, sa main toute froide qui vient contre sa joue. Il propose de me tenir compagnie, je recul a nouveau. La cigarette est tombée. Une de moins, ça serra ça de gagné pour ma santé. A ce moment là, j'aurais voulut disparaitre, Pouf, comme par magie. Mais il est toujours là, ses yeux plantés sur moi, et je n'ai qu'une envie, fuir. Alors je respire, un grand coup, pour se donner du courage, et puis, je fais non de la tête. « Non merci, ça ira. » Manquerais plus que j'accepte la compagnie de ce psychopathe qui a mon avis doit manger des enfants au petit déjeuner. Mais si, entre deux tranches de pain de mie ! Sérieusement, il a un truc de terrifiant, c'est peut être ses yeux, ou alors son allure. Alors je m'écarte, je fais quelque pas. Qui sait, si je m'éloigne, peut être qu'il laissera tomber, et qu'il trouvera quelqu'un d'autre avec qui jouer.
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Ellian M. Mickealson
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MessageSujet: Re: You can be afraid [ PV = A. Louanne Raseberry]    You can be afraid [ PV = A. Louanne Raseberry]   EmptyMar 14 Sep - 14:01

    Je tournai la tête d’une manière curieuse. Je ne savais pas si son refus était original ou complètement stupide. En tout cas je ne lui demandai pas son avis. Je ne suis pas le genre de mec à lancer des invitations : Les ordres par contre c’était plus mon truc. Sa voix fluette trahissait sa peur ou son dédain. Elle ne semblait pas aimer mes gestes un poil trop tactiles.

    Elle était si prévisible que je n’avais pas besoin d’utiliser mon pouvoir de legilimens afin de me connecter à son esprit. En vue de ses expressions elle semblait déjà me prendre pour un malade mental où un garou échappé du zoo. Qu’en savais-je après tout. J’arquai un sourcil, contrarié. Ma main gauche resta postée sur son bras.

    « Je ne te demandais pas ton avis. » Ris-je aux éclats. « Les psychopathes ne font jamais ça. Tu devrais avoir regardé assez de films pour le savoir. »

    Certaines filles ne pouvaient pas résister au regard, le style ou le charme des mecs comme moi. Mon petit minois me donnait de faux airs d’ange déchu et bien que mes yeux aient cette teinte vermeil/bleue étrange, cela n’atténuait en rien ma beauté monstrueuse. C’était le mot. J’étais un monstre de beauté et de luxure qui ne demandait qu’à exceller dans son domaine. Je souris, dévoilant une rangée de dents blanches parfaitement alignées. Une fossette se creusa au centre de ma joue droite. I’m hot, c’est un fait !

    « Tu vas venir avec moi sur ce banc. » Lançai-je en croisant son regard noisette.

    Mes iris se contractèrent au rythme de mes murmures. Ma voix mielleuse n’était plus que chuchotement. Mon don de manipulation était une aubaine. Je pouvais tout contrôler, et je dois avouer que j’adorais avoir le dernier mot. Je l’attirai avec moi vers le siège libre. Il n’était pas question qu’elle refuse ma compagnie. Bordel on est pas dans le monde fantastique des bisounounours! Je la fis s’assoir et pris place à sa droite, ma main toujours sur son bras. Ce n’est pas que j’avais peur qu’elle s’enfuit, je pouvais la rattraper à la seconde près – Ma rapidité à la supersonic aidant. Je me penchai vers elle.

    « En fait je ne prend pas des enfants au petit jeuner … Je ne fais pas dans pédophilie. Je préfère les jolies jeunes filles. » Menaçai dans le but de lui faire peur.

    Le son de son cœur qui battait la chamade était mon petit plaisir coupable.
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