Elea McCarthy
Feat. Isabel Lucas

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Ceci est une histoire parmi tant d’autre. L’histoire de ma vie.
Je naquit un soir d’hiver, dans une petite chaumière loin de tout signe de vie. Il neigeait cette nuit là, était ce là le signe que ma vie serais d’une froideur accablante ? voyez y ce que vous voulez, moi je n’y vois que de la neige. Ma mère fut obligée d’accoucher a même le sol, devant la cheminée. C’est comme ça que pour la première fois, mon père me pris dans ses bras, alors que je n'étais qu’un jeune poupon fripé et suintant. Etais laide. Il y avais une troisième personne présente dans cette chaumière ce soir là. Mon grand frère, William. Retenez bien ce prénom, cet homme aura un rôle important dans la suite de cette histoire. Il mérite d’autant plus votre attention qu’il ne sera le seul a donner un sens a ma vie. Nous étions alors le dix neuf décembre 1989, et dehors, il neigeait.

A mes six ans, mon frère et moi même étions déjà inséparable. Nous jouions sans cesse a l'extérieur, se courant après, jouant a la bagarre, aux explorateur et aux chasseurs. Je ne savais pas parler que mes jambes et mes bras me permettait déjà d’accomplir des gestes digne d’une enfants de dix ans. Mon père s’occuper des champs et ma mère de la maison. Vous l’aurez deviné, je vivais dans une famille modeste, voir pauvre. Mais a six ans, vous ne vous préoccupez pas d’une telle chose, l’argent ! Et puis, j’étais heureuse. J’avais l’impression qu’aux coté de William, rien ne pourrai jamais m’arriver. Je lui vouais une adoration digne de celle que certains religieux vouent a leur dieux. Il était mon tout. Mes parents nous comblaient du mieux qu’ils le pouvaient, mais nous étions tout deux des enfants très indépendants et aspirant a la liberté. Ils n'étaient pas très maternels et je ne m’y étais donc pas plus attaché que cela. Non, ma famille, c'était William. Et j’étais sa famille.

Plusieurs hiver passèrent alors et mon frère et moi même découvrions de nouveaux jeux. Les jeux de mains. Nous nous entraînions au combat toute la journée, nous servant de bâton en guise d’arme ou bien de nos poings. Autant dire que je n'était toujours pas aussi féminine que j’aurai pu l'être. Jamais ceci me traversa l’esprit. La féminité. A quoi cela pouvait- il bien servir ? Nous habitions la campagne, mis a part le facteur, nous ne voyons personne et nous n'étions pas scolarisé. La majeure partie du temps, devenue assez grande et forte, j’aidais notre père avec mon frère aux travaux dans les champs. J'apprit donc a conduire jeune, avec les tracteurs. Puis ce fut une vieille voiture volée par nos soin. Cette vieille voiture nous la cachions avec William par peur des représailles de nos parents. Nous avions notre point de repère dans la forêt ou nous nous rejoignions a la tombée de la nuit alors que nous étions censé dormir. J’avais alors seize ans, me battais comme une vulgaire racaille de rue, maîtrisais le bâton comme personne et entretenait avec mon frère une relation qui commençais a gêner dans les environs.

Vous vous demandez sûrement pourquoi je n’ai encore parlé de ces garou ou de ces incubes ou autres créatures monstrueuses.. Et bien c’est tout simplement parceque je n'apprit leur existence que le jour de mes dix huit ans. N’ayant pas de télévision, ni même post de radio, je vivais en parfaite utopie avec William. Ma vie n'était que longue courses dans les champs, bagarre au clair de lune et rêvasseries du haut des collines. Un conte de fée en sommes, oui. C’est donc le jour de mes dix huit ans je disais, que mon frère, alors âgé de vingt et un ans fit sa première viré en ville. Pourquoi la première ? Parceque nos parents nous l’avaient formellement interdis et que c'était l’une des seule règle que nous avion alors respectée jusque là. Nous ne savions pas pourquoi, mais a la vue des yeux terrifiés de notre mère, nous avions compris que c'était sérieux. Mais ce soir là, William avais voulu voir de ses propre yeux.

Etais-ce un coup de la malchance ? Peut être, mais en dix huit ans de vie, jamais une créature s'était aventurée jusque chez nous. Nous étions sûrement tellement discret que celles ci n’avaient pas cru un endroit pareil habité. Toujours est il que cette nuit là, j’ étais seule avec mes parents, et pour une fois j’ étais a la maison, et non pas dehors en train de traîner avec William. J’avais menti pour lui, prétexant une crise de foi de sa part, l’obligeant a rester alité. C’est alors qu’on frappa a la porte. Un peu étonnée, car jamais personne ne venais chez nous, je m'avançais vers la porte, heureuse de découvrir du monde. Mais lorsque j'entrouvrit doucement la porte, celle ci s’ouvrit sur le bleue nuit typique de la peine lune. Personne ne se trouvais sur le pas de notre porte. Mon coeur, comme pris d’un mauvais pressentiment ce mis a battre la chamade. Et je n'eus pas le temps de comprendre ce qu’il se passais que je me retrouvais a terre, projeté par une sorte de boule de poils puante. J'eus le réflexe de placer mon bras devant ma tête ce qui m'évita la chute fatidique de la tête contre un carrelage froid. Sonnée, mais cependant suffisamment consciente pour entendre les cris de mes parents,je pris sur moi et fis un effort sur-humain pour me relever. Ma jambe était douloureuse. Je vis mon sang s’écouler doucement de mon tibia. Je m'étais ouverte sur la pique que l’on utilisais pour attiser la cheminé par les nuits froide d’hiver..

Ma vue revint peu a peu et ce que je vis cette nuit là, mon cerveau l’enfouis a jamais dans les recoins les plus noirs et les plus inaccessible de mon cerveau. Tout ce dont je me souvins c’est d’avoir attrapé cette pique en argent et de m’être ruée sur ce.. cette chose qui dévorait mes parents. La pique transperça en plein coeur cette horreur et son cris strident vint résonner dans ma tête. Et y raisonne toujours, comme une douce mélodie qui reviens encore et encore, qui fais son chemin mais qui ne vous quitte jamais. Comme si ce cris de douleur et de détresse n'était pas suffisant, la bête se retourna et mes yeux vinrent rencontrer les siens. Ils étaient bien ceux de la bête mais pourtant, pourtant je reconnaissais cette lueur. Ce regard. William. Je fis un bond en arrière et vint m‘étaler contre le mur en brique dont la froideur ne m’atteint même pas. Je vis cette amas de poils peu a peu s’estomper et reprendre forme humaine. Et peu a peu, les bras entourant mes genoux recroquevillés contre mon torse, je vis apparaître le corps nus et sanglant de William.

Dans un souffle je le vis reprendre conscience, mais j’avais laissé cette pique bien enfoncé dans son coeur. Si j’avais su.. Et de nouveau ce cris. Une deuxième fois celui ci me tirailla, m'éventra tout autant que cette pique embrochait mon tendre frère. De nouveau ces yeux, ce regard implorant le pardon, demandant, pourquoi. Pourquoi ?! Ce cris durant longtemps, trop longtemps, jusqu'à ce que je m'aperçois que c'était en fait le mien. William était mort. Bel et bien mort. Comme mes parents. Il les avaient achevé, bien trop amoché pour que ceux ci se transforment. Je me retrouvais seule. dans une marre de sang. Incapable de bouger, de penser ni même de penser, je resta là, dans cette position pendant 3 jours de suite. C’est le facteur qui me trouva, noyée dans mes propres besoins, mes larmes, le sang de mes proches et mon vomi.. Un odeur répugnante s'était instauré en moi. Une envie de vengeance grandissant chaque jour, chaque minute, chaque seconde.



Pas une seule seconde, pas une seule micro seconde sans que mon esprit ne songe a la vengeance. Je le retrouverai. Celui qui transforma mon frère, mon frère chérie, adoré. Le facteur me mis en foyer d'accueil. Ces années ne furent certainement pas mes plus glorieuse. Je ne parlait pas, ne mangeait pas. Je m'entraînais, au corps a corps, aux tirs, aux méthodes de chasses, de traques. Tout ce qui pourrai s’avérer être utile par la suite. J'apprit tout ce qu’il était possible de savoir sur les créatures peuplant le monde. J’ai aujourd’hui vingt et un ans, et je n’ai toujours pas fais le deuil de mon frère. Ce sera le cas lorsque toutes créatures possédant des poils et puant a des kilomètres a la ronde ne soit exterminé, brûlés vif, torturé a mort, bouffé. Ils payeront tous, les uns après les autres. Voici comment je devint un Hunter. Voici ma vie.

(c) Doomsday.

PRÉNOM/PSEUDO : Mamie ÂGE : 18 ans COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Partenariat avec American Trip PRÉSENCE : 4-5/7 environ ! CODE : OK by Nou'

Caleb A. Cooper a écrit:

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