JAYSON REEZE
Feat. Jan Werner

(c) Rachel.

Je me nomme Jayson Reeze. Si vous êtes allemand, vous savez qui je suis. Si vous ne l'êtes pas, alors sachez que la famille Reeze est une famille d'origine noble dont je suis malheureusement l'unique enfant. J'ai grandis entouré d'adultes qui ne cessaient de me répéter que je ne pouvais pas me permettre de jouer dans un parc avec d'autre enfants de mon âge. Ils me disaient sans cesse que j'étais différent, que contrairement aux autres, j'avais un véritable avenir. Cela à duré jusqu'à mes douze ans. Quelque jours à peine après mon anniversaire, mes parents sont partis une nouvelle fois en voyage, me laissant comme à chaque fois derrière. Cela peut paraitre idiot, mais sans l'accord de qui que ce soit, je suis sorti de la propriété de la famille et je suis partit "découvrir" ma ville natale Heidelberg. Je n'étais jamais vraiment sorti, je n'en avais pas vraiment le droit. Mais je m'en fichais. Les gens me connaissaient, ils m'évitaient. Mais là encore, je m'en fichais. Je m'amusais dans les rues de la ville allemande. C'est en vagabondant que je l'ai rencontrée. Je longeais ma rive du Neckar quand je l'ai pour la première fois croisée. Étrangement, je l'ai tout de suite trouvée différente... Était-ce parce que, contrairement à tout les autres, elle me souriait ? Était-ce parce qu'elle est venue me parler ? C'était ridicule mais les faits étaient bien là : c'était la première fois que je parlais avec quelqu'un de mon âge, et j'adorais ça. Elle et moi avons tout de suite sympathisé. Elle me parlait de choses et d'autres pendant que je l'écoutais, après tout, je n'avais pas grand chose à raconter, ce n'était pas comme si la vie d'un enfant de nobles était vraiment palpitante... Cela dura environ une heure. Les hommes de mon père m'avaient retrouvé, je ne pouvais plus m'enfuir. Mais j'étais heureux. Oui c'était les bon mot, heureux. Il m'aura fallut 12 ans, mais j'avais enfin ce que les autres appellent "une amie". Nous nous donnions régulièrement rendez-vous et au fil des années, notre relation s'est approfondie au point où je ne pouvais plus me passer d'elle. Puis, il y a maintenant 6 ans, elle est arrivée en pleurant, se traitant elle-même de monstre. Il m'aura fallut beaucoup de temps pour comprendre, encore plus pour m'en remettre. Je connaissais l'existence des garous, après tout qui n'en avait jamais entendu parlé ? Mais jamais je n'aurai pensé qu'une personne de mon entourage en deviendrait un. J'ai été effrayé, je l'ai rejetée, je l'ai fuie. J'étais terrifié, je n'ai pas su comment réagir, alors pendant des mois je l'ai évitée. Les plus longs de ma vie. C'est elle qui, un jour, m'a retrouvé. Ce fut émouvant, digne d'un film à l'eau de rose que le plupart des filles adorent. Malheureusement, ce jour là je lui ai fait une promesse que je n'aurai jamais dû faire : Je lui ai promis que nous ne serions plus jamais séparés. Ce que je ne savais pas encore à ce moment là, c'est que tout ses proches l'avaient abandonnée, et que cette solitude l'avait rendue comme folle. A peine eu-je le temps de prononcer la promesse que je me suis retrouvé plaqué au sol, ses crocs enfoncés dans ma peau. Elle me transformait en garou. J'ai vainement tenté de la repousser mais bien sûre elle était plus forte, je n'avais aucune chance. J'ai suite à ça perdu connaissances pendant quelque jours et quand je me suis réveillé, j'étais dans un endroit que je ne connaissais pas, loin de Heidelberg. Les hommes de mon père devaient se faire un sang d'encre, mais à quoi bon s'en préoccuper ? J'étais à présent que je le veuille ou non un garou. Il était inutile pour d'essayer de retourner là-bas, je n'aurais jamais pu cacher ce que j'étais devenu et jamais je n'aurai été accepté par qui que ce soit. Mes parents aurait même été capable d'eux-même engager quelqu'un pour me tuer. J'ai alors décider de recommencer ma vie avec elle, même si je n'avais de toute façon pas le choix. Nous nous sommes dans les jours qui suivent envolés pour New York. Il n'y avait plus qu'elle dans ma vie, mais contrairement à ce qu'on aurait pu croire, j'étais heureux. Malheureusement ça n'a pas duré. Un soir, elle a été tuée. Nous étions dans un parc, elle s'était endormie dans mes bras, tandis que moi je pensais à des choses sans grande importance. Soudain, une femme est arrivée. Elle était armée et dangereuse, une hunter prête à nous tuer. Sans attendre, elle a sortie son arme, et a tiré. Je ne sais pas pourquoi à ce moment là je n'ai rien fait pour me défendre ou m'enfuir, je n'ai fait qu'assister au spectacle d'horreur qui se déroulait sous mes yeux impuissants : elle s'était réveillée et s'était jetée sur "l'ennemie". malheureusement avant qu'elle n'ait pu ne serait-ce que la blesser, la hunter avait déjà déchargée son arme sur elle. Puis la hunter, une fois son crime commis, s'est retournée vers moi. Son regard me jugeait. Était-ce utile de me tuer maintenant ? J'étais à présent seul, j'étais faible, je mourrai sûrement dans les jours à venir. C'est probablement ce qu'elle pensé, car au bout de quelques secondes, elle s'est retournée avant de partir je ne sais où, me laissant seul avec le cadavre de la seule personne que j'ai jamais aimé depuis le début de mon existence.
Depuis cette nuit, je vis seul dans la ville de New York. Je connais certes quelque personnes, mais pas assez pour les considérer comme des amis ou des proches. A vrai dire, cette solitude ne m'a jamais vraiment pesé car depuis ce soir, depuis sa mort, je recherche cette hunter ne serait-ce que pour avoir des réponses aux question qui me taraudent.

(c) Doomsday.

PRÉNOM/PSEUDO : Tamara. ÂGE : 16 ans. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM : Par Rachel ^^. PRÉSENCE : Tout les jours pendant les vacances normalement. CODE : Ok by Rach'