Bon, on commence par les parents ? Parce qu'au final, ça dure depuis un moment déjà et que mes plaintes ont surement pas trop changer depuis le temps. ça vous est déjà arrivé de rentrer chez vous de super bonne humeur, vous avez passer une super journée avec des amis, vous vous êtes éclaté, et là vous rentré en pensant, en espérant, en suppliant presque pour que ça continue. Et là, vous rentrez, vous passez la porte et y a votre père qui chante (faux au passage) la musique qu'il a sur son pc et vous vous demandez si la musique qui sort du casque est aussi forte que s'il n'y avait pas de casque. Votre mère déprime dans son coin, vous pouvez voir les traces de larmes. Votre plus petit frère regarde le 15ème épisode des Simpson de suite. Le deuxième frère beugle sur sa console que les autres joueurs savent pas jouer parce qu'il perd. ça vous est déjà arrivé ou y a que sur moi que ça tombe ? Non, surtout ne répondez pas, je veux même pas savoir. j'ai envie de me dire que je suis unique en mon genre.
Maintenant, on a planté un peu le décors, le fond du problème maintenant : la bouteille de gaz, ça fait trois jours qu'elle traine dans la cuisine, où je me fais engueuler que je l'ai pas changer, CE QUE JE SAIS PAS FAIRE AU PASSAGE BORDEL ... alors qu'on avait demander à mon frère de le faire toute suite. Et puis aujourd'hui, Oh surprise, ça alors, on a pas la clé pour ouvrir le tuyaux et le brancher sur la bouteille neuve. Vous avez pas idée comment le gaz de ville me manque pour le coup. Toujours à cause de cette bouteille, mais hier cette fois, où j'en ai marre, je craque, j'en peux juste plus, je me casse en claquant la porte (pas tout à fait, mais c'est tout comme) je vais mangé avec ma mère chez mes grands parents où je m'en prends plein la gueule que je sais pas quoi faire après mon master, que y a aucun débouché (c'est discutable ...). Et là, mon père gueule que je l'aide pas à changer la bouteille de gaz, que je préfère ma mère à lui et qu'on peut pas compter sur moi. Mon gars, le jour où t'arrivera quand on te le dis quand on a besoin de la voiture pour aller faire les courses alors que tu l'as pris juste pour aller te bourrer la gueule au troqué du coin où t'aurais pu y aller à pied, tu viendras me faire la morale sur la confiance qu'on peut avoir ou pas en moi.
Bon je crois que j'ai fais le tour de la famille de merde que j'ai, mais que j'aime malgré tout. Je dois être maso quelque part. Justement, une superbe transition là. Mon côté maso, j'en ai une autre preuve.
Mon mec.
Est-ce que je peux vraiment l'appeler comme ça ? Est-ce que j'ai le droit de pouvoir dire que c'est mon homme ? Putain que oui, merde. Oui, je le veux, je veux pouvoir l'appeler comme ça. Mais je suis même pas sure de pouvoir, et putain j'ose pas lui demander, et je risque pas de le faire ce soir, vu l'état dans lequel je suis, il est hors de question que je lui parle, je vais être carrément méchante. En espérant que mon coup de gueule me calme un peu. Bref, je vous raconte ? Je vous assure que c'est hilarant.
Ce type, je l'aime. Enfin je crois. Je suis jamais tombée amoureuse, en tout cas, jamais à ce point. C'était que des trucs sans avenirs, une vague attirance. Toujours à sens unique. Et là, putain là c'est lui qui a fait le premier pas. C'est lui qui m'a embrassé, et j'ai passé une des meilleures journées de ma vie avec lui. On était toujours collé l'un à l'autre, ne pas être en contact avec lui me paraissait ... anormal, j'avais besoin de sa main dans la mienne. J'ai aussi passé une des meilleures nuits, putain j'avais pas dormi aussi bien depuis des années, et le réveil *-* (je vous arrête toute suite, il s'est rien passé, on s'est juste embrassé, on s'est juste câliné, mais c'était le meilleur réveil de ma vie ...) il est juste parfait ce type et pour moi c'était dans la poche. J'ai cru naïvement que j'étais en couple, qu'on se verrait autant que possible, que tout les deux ça irait, qu'on était ensemble, et j'ai passé ma journée sur un putain de nuage. J'étais juste bien. ça a pas plu à tout le monde, mais je m'attendais pas à l'unanimité, mais bon, je m'attendais pas à ce genre de réaction, remarque ça a eu l'effet d'un calmant, je me suis réfrénée, je suis redescendu sur terre. Un peu plus en douceur ça aurait été parfait. Mais tant pis. Bref, le soir donc, il vient me voir sur msn en me réclamant du temps, qu'il arrive pas à être entièrement avec moi, que les gens ont trahi trop de fois sa confiance, qu'il était dans une mauvaise passe, que ça allait passer et qu'il ne voulait surtout, surtout, surtout ne pas me faire de mal, que j'étais quelqu'un de génial à ne surtout pas blessé. MAIS PUTAIN JE SUIS PAS EN CRISTAL, et même si ça me fait énormément plaisir, moi la seule chose que je vois c'est qu'il ne veut pas de moi, ou pas toute suite en tout cas. Vous savez l'impression que j'ai quand j'y repense ? J'ai l'impression d'avoir été au bon endroit au bon moment. Et je sais plus quoi penser. Hier je vais le voir sur msn et je lui parle de mes problèmes à la maison. Moi la seule chose que je voulais c'était qu'il me dise qu'il était là, même si on peut pas se voir, qu'il pense à moi, et qu'il arrive à être un tout petit peu heureux de m'avoir avec lui, pour lui. Parce que faut pas se voiler la face, j'ai envie d'être avec lui, parce que justement c'est lui. Enfin bon, et lui il me répond : je suis désolé de pas être totalement concentré sur toi, je suis désolée de pas être totalement heureux avec toi ... et vous voulez que je réagisse comment à ça moi ? Putain j'ai même pas garder les historiques ... je sais plus ce qu'il m'a dit exactement ... un truc du genre c'était tellement bien quand j'étais tout le temps heureux ou un truc dans le genre ... et moi je fais quoi de ça ? hein, il me sort ça à un moment où je me demande si je suis quelqu'un de bien ... je vous laisse imaginer que ça m'a pas trop fait plaisir ... d'autant qu'après j'ai eu la nette impression de meubler la conversation ... on parlait plus. Alors je sais quand on est ensemble, je veux dire physiquement, on passe notre temps collé l'un à l'autre, on s'embrasse on se câline, on dit rien, ou presque. Mais sur msn on arrête pas, on déballe notre sac, on sort ce qu'on a à dire, et on se trouve des points commun de ouf. Mais pas hier. Alors, aujourd'hui, j'ai pris la décision de pas me mettre sur msn, sinon je vais l'envoyer chier. ça m'arrache le coeur, mais j'ai peur de faire le pas en trop. je veux tellement pas le perdre ... ça fait tellement longtemps que j'ai rêvé le moment où on pourrait être ensemble ... malgré tout ce qu'il peut me dire, j'ai envie d'être avec lui.